Lorsque j’avais refermé « Les lendemains », j’avais une impression assez mitigée d’une autrice dont je doutais de la sincérité. Puis, pendant quelques jours, un sentiment de curiosité me conduisit à lire un deuxième livre de Mélissa da Costa à qui j’accordais le bénéfice du doute en comprenant que le terrible malheur qui avait atteint Amande l’avait conduite à des thérapeutiques de remplacement, à des attitudes de substitution qu’elle trouvait dans l’observation de la nature et le partage de la joie des autres. La lecture de « Les douleurs fantômes » m'a transporté dans une vie un peu plus brouillonne faite d’amours, de ruptures, de retrouvailles et là aussi de procréations. Les six cents pages de ce livre bien écrit où chaque mot compte m’ont fait cohabiter avec un monde moderne où toutes les situations sociales sont évoquées pour se terminer dans la renaissance d’un premier véritable Amour, celui qui compte et que l’on n’oublie pas. Oui, tous les soirs lorsque je reposais mon livre, j’étais impatient de savoir quelles allaient être les attitudes de Marc, d’Anton, de Tim… Ce qui est sûr, c’est qu’Ambre, l’autrice sans doute, témoigne du goût de la vie en groupe, de la vie en couple stable, en couple instable et des enfants.
© F-M Pailler17/06/23