Une histoire d’amour, non, dans une grande première partie, un regard critique sur un amour exclusif, égoïste et sans retour entre un homme marié, chargé d’une famille à laquelle il tient et une danseuse, fille unique, éplorée par la disparition concomitante de sa mère et de son père.Un regard critique sur un amour fait uniquement d’appels téléphoniques à la sauvette, de dîners et de soirées écourtées.La transition assez peu mystérieuse conduit le lecteur à penser qu’Aymeric "le superbe" pourrait être supplanté par un Élias qui sait être malheureux, attentif aux détails du quotidien et surtout à cette cheville qui contraint Hortense à un retour à la Bastide…Une dissertation déguisée mais bien conduite sur le bonheur. "Peut-on être heureux quand on se ment à soi-même ?"En tout cas, une étude de sentiments comme je les affectionne… et qui traduit la peur que nous avons tous de ne pas être aimés.
© F-M Pailler